Parler en Amérique : oralité, colonialisme, territoire (Dalie Giroux)

Il s’agit d’inscrire le français oral parlé ici dans la grande trame des formes d’expression singulières, porteuses de paysages, troublées par l’histoire et traversées par des tensions politiques qui hantent la Nord-Amérique. Ni langues officielles ni langues de l’espace public, ce sont les idiomes du pays, parlures régionales, formes d’expression non écrites, hybridées, dominées, colonisées, marginales, migrantes, illettrées, enfantines, domestiques. Ce sont ces manières de parler dévaluées, ces manières du quotidien, des lieux, de l’intimité. Ces formes mineures qui pourtant persistent, migrent, opèrent une cartographie souterraine et portent la mémoire du continent et les marques de l’histoire coloniale. Cette trame subalterne contient une forme de connaissance des lieux et du vécu, au pli de laquelle s’élaborent des pratiques confidentielles de liberté, des braconnages philosophiques, un sentier hors-piste, résolument postcolonial, qui mène à toutes les rencontres.

CQ 2 Seek you too) (Carole Laure)

Rachel, une adolescente de 17 ans, attend sur un banc public face à la prison des femmes. Elle souffre d’une trop forte lucidité sur l’état des êtres et des choses. Blessée, elle hurle sa rage de vivre.

À l’intérieur de la prison, Jeanne, danseuse contemporaine, purge une courte peine avec un moral d’acier entretenu par la pratique d’un entraînement physique intensif. Elle sympathise avec Odile, une mère au foyer qui a craqué, incarcérée pour voies de faits mineures. Le jour où Jeanne sort de prison, Rachel, par instinct, la suit et elle parvient à s’incruster peu à peu dans sa vie. Jeanne repère les fêlures de la jeune fille et l’aide avec le seul outil qu’elle connaît : la danse.

Jeanne et Odile témoignent du talent de Rachel qui parvient à transcender son mal être dans l’expression artistique de son corps, une danse dans laquelle s’incarne toute sa révolte.

C’est au moment où Rachel accepte d’entrer dans la vie adulte que le destin frappera là où on ne l’attendait pas, les obligeant à se confronter de nouveau avec la violence.

How FIFA Corruption Actually Works (Insider)

Bonita Mersiades is a FIFA whistleblower and a former head of corporate and public affairs at Football Australia. She played a key role in Australia’s bid to host the 2018 and 2022 FIFA World Cups, a bidding season at the heart of a major FIFA corruption scandal that led to the indictment of 14 officials and executives. After she was fired in 2010, Mersiades became a prominent whistleblower and helped expose « the FIFA way, » the culture of bribery and corruption within FIFA. Her efforts contributed to investigations that led to high-profile FIFA arrests in 2015. She is the author of « Whatever It Takes: The Inside Story of the FIFA Way » and the founder of Fair Play Publishing, a company specializing in nonfiction stories about football. Mersiades speaks with Business Insider about the ongoing culture of corruption within FIFA, the controversial 2018 and 2022 selections of Russia and Qatar, and the history of misconduct and misogyny within the world of football. She speaks about the future of the World Cup tournament, which has been awarded to Saudi Arabia for 2034.

L’imposition de la philanthropie dans le financement de l’action communautaire (IRIS)

Depuis 2001, l’action communautaire bénéficie d’une reconnaissance et d’un financement officiels au Québec. Or, cette reconnaissance s’est historiquement accompagnée d’un sous-financement chronique. Plutôt que de pallier ce sous-financement, l’État québécois tente désormais d’intégrer la philanthropie dans le financement des organismes.

Environnement : de la critique du statu quo à la transition juste (IRIS)

Dans ce 3e épisode du balado « Comprendre l’économie et la transformer », Camille Legault Thuot et Julia Posca discutent avec Colin Pratte et Bertrand Schepper des politiques industrielles et environnementales au Québec ainsi que de l’évolution du discours des élites politiques et économiques sur la crise climatique, qui a été façonné par la vision néolibérale de l’économie.

Un pays sans bon sens! (Pierre Perrault)

Essai cinématographique sur la notion d’appartenance à un pays. Se trouve-t-elle enracinée dans le cœur des hommes et des femmes, comme le croient certains? Les Québécois ont-ils assez de maturité pour se donner l’autonomie et un territoire? Qu’est-ce que le pays? Voilà quelques questions soulevées dans le film à une époque où ceux qu’on appelle Canadiens français se questionnent sur leur identité. Le documentaire aborde également la question de l’appartenance à un pays pour les Autochtones au Québec et les Bretons en France.

Métal sous-genre

Black métal

Né dans les années 1980, le black métal est réputé pour sa sonorité brute et atmosphérique. Il se caractérise par des voix aiguës et perçantes, des riffs de guitare trémolo qui évoquent l’obscurité et le mysticisme, ainsi que des paysages sonores atmosphériques envoûtants. Côté paroles, le black métal explore souvent les thèmes de la nature, du mysticisme et du sentiment antireligieux.

Groupes : Messa, Rotting Christ

Death métal

Le death metal est apparu comme un sous-genre du thrash metal à la fin des années 1980 et a repoussé les limites de la musique extrême. Connu pour sa sonorité brutale et agressive, le death metal se caractérise par des chants grognés ou gutturaux, des paroles dignes d’un film d’horreur, des guitares fortement désaccordées et des blast beats intenses qui créent une atmosphère de brutalité implacable.

Groupes : Cannibal corpse , Morbid angel, Obituary

Death métal mélodique

Le death metal mélodique, aussi appelé mélodeath, allie l’agressivité du death metal à des éléments mélodiques. Il se caractérise par des voix rauques, des harmonies de guitare mélodiques et des compositions à la fois agressives et mélodiques.

Groupes : Dark tranquility, In Flames, Persefone

Doom métal

Le doom metal, comme son nom l’indique, adopte une sonorité lente, lourde et mélancolique. Il se caractérise par des guitares basses, des tempos lents et des thèmes lyriques sombres qui explorent le désespoir, la dépression et l’occulte. L’écriture doom metal est connue pour ses compositions longues et atmosphériques qui plongent les auditeurs dans un paysage sonore sombre.

Groupes : Black Sabbath, Estetic fear, Katatonia

Métal classique

Le métal traditionnel, aussi appelé métal classique ou simplement « métal », constitue le fondement du genre. Apparu à la fin des années 1960 et au début des années 1970, il est influencé par le hard rock et le blues. Ce sous-genre se caractérise par des voix puissantes, des riffs de guitare accrocheurs et des solos mélodiques qui constituent souvent le moteur des chansons. Le métal traditionnel accorde également une grande importance à la narration à travers les paroles et propose souvent des refrains entraînants qui invitent le public à participer.

Groupes : Black Sabbath, Iron Maiden, Lordi, Spirit Adrift

Métal progressif

Le métal progressif est un genre qui repousse les limites du métal traditionnel en intégrant des éléments de divers styles musicaux, dont le rock progressif, le jazz et la musique classique. Connu pour ses structures musicales complexes, sa virtuosité et son expérimentation, le métal progressif offre une expérience d’écoute captivante et complexe. L’écriture musicale du métal progressif met en avant des signatures rythmiques impaires, des morceaux longs et des albums conceptuels qui proposent des voyages musicaux complexes.

Groupes : Dream theater, King Diamond, Ou, Voïvod

Métal symphonique

Le métal symphonique est un genre musical qui allie l’intensité du métal à la grandeur de la musique classique. Il intègre des chants d’opéra, des arrangements orchestraux et des éléments symphoniques pour créer un son majestueux et cinématographique.

Groupes : Exanimis, Estatic Fear, Kamijo, Ex Libris

Power metal

Le power metal est un sous-genre qui puise largement dans le metal traditionnel tout en y insufflant un sens aigu de la mélodie et des paroles inspirées par la fantasy. Reconnu pour ses chants puissants et lyriques, ses solos de guitare rapides et ses compositions épiques, le power metal crée une atmosphère de grandeur et de triomphe.

Groupes : Blind Guardian, Helloween, Symphony X

Proto métal

Le proto-métal est le premier genre musical agressif du rock classique et du hard rock. Il s’est imposé à de nombreux groupes, actifs à la fin des années 1960 aux États-Unis et au Royaume-Uni, au point d’être considérés comme des précurseurs importants et inspirants du heavy metal. Il puise ses racines dans le blues rock, l’acid rock, le garage rock et le rock psychédélique.

Les origines musicales du heavy metal se trouvent dans le blues rock, le hard rock et le rock psychédélique, notamment parmi les groupes de rock classiques qui ont eu du mal à adapter leur son à celui du blues américain classique. Durant cette période, les rythmes sont devenus essentiels et les instruments électriques amplifiés ont commencé à gagner en importance, notamment grâce aux innovations des premiers groupes d’acid rock.

Ces groupes de garage rock, dont certains sont souvent influencés par le blues rock et le rock classique (Cream, The Who, Yardbirds), ont créé un son si bruyant qu’il définira plus tard le proto-métal, un genre de musique rock caractérisé par l’utilisation de guitares électriques très distordues, une basse très virtuose, une batterie rapide et un style vocal plus puissant, caractérisé par des cris et des voix puissants, signe de transgression et de transcendance. À cette époque, l’utilisation d’accords de puissance était également répandue, ainsi que des solos de guitare plus complexes et exploratoires.

Groupes : Blue Öyster Cult, Jimi Hendrix, Iron Butterfly, Cream

(Traduction de https://heavymetal.fandom.com)

Trash métal

Le thrash métal a explosé dans les années 1980, mêlant l’agressivité du punk à la rapidité et à la technicité du heavy métal. Il se caractérise par des riffs de guitare ultra-rapides, une batterie implacable et des paroles engagées qui abordent souvent des questions politiques et sociétales.

Groupes : Anonymus, Overbass, Overkill, Voïvod

(traduction modernmusicsolutions.com)