Un été comme ça

Invitées en maison de repos pour explorer leurs troubles sexuels, trois jeunes femmes occupent les jours et les nuits à apprivoiser leurs démons intimes. Sous la supervision tranquille d’une thérapeute et d’un travailleur social bienveillants, le groupe tente de garder un équilibre fragile. Pour Geisha, Léonie et Eugénie, il s’agit, pour 26 jours, d’éviter les cris, d’apprivoiser les chuchotements du temps présent et de considérer l’avenir.

Pour louer : https://maison4tiers.com/product/un-ete-comme-ca/

À votre santé (Dufaux)

Ce film lève le voile sur la dure réalité des salles d’urgence. Là, des équipes médicales, accusant un sérieux manque de personnel, font face à une véritable invasion de patients. Les moyens techniques, souvent insuffisants, rendent la tâche plus lourde encore. L’élément humain existe, mais il est noyé par les trop nombreuses contingences matérielles. Constat d’une dure réalité qui perdure encore près de quarante ans plus tard.

https://www.onf.ca/film/a_votre_sante/

A matter of fat (Weintraub)

Ce documentaire retrace la marche que dut parcourir un Québécois de trente-sept ans pour vaincre l’obésité dont il était la victime depuis sa naissance et qui, tous les jours, altérait un peu plus sa santé. Hospitalisé et traité par un spécialiste, il jeûna durant sept mois et dix-huit jours, se soumit à des exercices exténuants et perdit soixante-quatre kilos. Ce film qui traite des méfaits de l’obésité et des moyens de la combattre demeure avant tout une invitation à tous les obèses à suivre ce bel exemple d’énergie que donne le héros du film et à transformer leur vie misérable en une vie meilleure.

https://www.nfb.ca/film/matter_of_fat/

Les dernières fiançailles (Jean-Pierre Lefebvre)

Armand Tremblay a 78 ans. Rose sa femme en a 75. Ils vivent ensemble depuis plus de cinquante ans sur une parcelle de terrain qu’ils ont défriché eux-mêmes. Pour passer à travers des hivers longs et rigoureux, Armand s’affaire à sa collection d’horloges et Rose nourrit les poulets, fait du pain et entretient la maison. Avec l’arrivée du printemps, la joie de vivre revient. Les crocus apparaissent et la terre redevient cultivable.

Alors qu’ils préparent le jardin potager, Armand se sent atteint de malaises. Ayant peur de mourir prochainement, il refuse d’être hospitalisé afin de ne pas quitter Rose. Elle lui fait alors la promesse de mourir à ses côtés.

Suite ici.

Bad santa (Terry Zwigoff)

Un escroc et son partenaire se font passer pour le père Noël et son petit assistant dans le but de cambrioler les grands magasins la veille de Noël. Mais ils rencontrent des problèmes lorsque l’escroc se lie d’amitié avec un enfant perturbé.

Le crime d’Ovide Plouffe (Denys Arcand)

Cette suite de la saga de la famille Plouffe nous replonge dans le Québec du début des années cinquante. Ovide vit sa difficulté d’être dans un monde changeant. Il a épousé l’aguichante Rita Toulouse que le mariage n’a pas assagie. Occupée à plaire aux hommes, elle néglige sa petite fille. Et puis Ovide, devenu représentant en montres, n’est jamais là et Rita s’ennuie à la bijouterie qu’elle tient avec l’associé d’Ovide. Celui-ci, déçu, se prend à rêver à Marie, une jeune Française qu’il a rencontrée. Le couple est au bord de la rupture. Maman Plouffe intervient: elle suggère un voyage aux deux époux. Finalement, Rita part seule et c’est le drame. L’avion explose. Une bombe a été placée à bord, il y a eu attentat. On soupçonne Ovide. Est-il coupable?

L’oro di Napoli (De Sica)

Instants de la vie dans la grouillante ville de Naples où Vittorio De Sica passa ses premières années, L’Or de Naples est composé de six épisodes inspirés des truculentes nouvelles de Giuseppe Marotta (it) :

Un clown squatté et exploité par un truand (Le Caïd) ;
Une vendeuse de pizza plutôt légère (Sofia) qui perd la bague que son mari lui a offerte (Pizzas à crédit) ;
Les funérailles d’un enfant (Les Funérailles ou Un enfant est mort) ;
Le comte Prospero B. invétéré joueur appauvri (Les Joueurs) ;
L’improbable mariage de Teresa, une prostituée (Thérèse) ;
Les exploits du « professeur » Ersilio Micci, vendeur de sagesse (Le Professeur).