Environnement : de la critique du statu quo à la transition juste (IRIS)

Dans ce 3e épisode du balado « Comprendre l’économie et la transformer », Camille Legault Thuot et Julia Posca discutent avec Colin Pratte et Bertrand Schepper des politiques industrielles et environnementales au Québec ainsi que de l’évolution du discours des élites politiques et économiques sur la crise climatique, qui a été façonné par la vision néolibérale de l’économie.

Bleuets et abricots (Natasha Kanapé)

Un cri s’élève en moi qui me transfigure. Le monde attend que la femme revienne au monde comme elle est née telle qu’elle est: femme naissance, femme droite, femme debout, femme puissante. Femme résurgence. Renaissance. Un appel s’élève en moi et j’ai décidé de lui dire oui. Dire oui à ma naissance. Assumer en mon esprit les mémoires qui émergent en même temps que la voix des femmes autochtones se dressent au-dessus de la noirceur ambiante. Les mémoires des blessures, les mémoires de la terre, les mémoires du peuple et de ses générations précédentes. Le choc de la dépossession. Prendre la parole chacune notre tour et soulager peu à peu le fardeau de l’oppression. Le poids de la douleur. Le poids du colonialisme. J’écris pour dire oui à mon être. Dire oui à moi femme. Forcer les portes du silence. Se nommer résilience. Pour la postérité. Pour assurer notre trace. Déraciner une fois pour toutes la Colonisation.

Ababouiné (André Forcier)

Montréal, 1957. L’influence du clergé sur la province est considérable. Cela n’empêche pas des gens de souhaiter un Québec laïque. Michel, 12 ans, a la polio et il habite le Faubourg à m’lasse. Rêvant de poésie et d’écriture, il passe ses journées à l’école et à aider un vieil éditeur à typographier des livres. Le recueil Ababouiné est presque terminé et il risque d’éveiller les consciences. Le manuscrit est cependant confisqué par des membres de l’Église. Michel et ses amis sont prêts à tout pour le récupérer, défiant une des plus puissantes institutions.

Résistance, résonance : apprendre à changer le monde avec Hartmut Rosa (Renaud Hetier, Fred Poché, Jean-Yves Robin)

Comment éviter l’écueil où le néolibéralisme nous a conduits ? Pour parer aux logiques d’accélération et de croissance, qu’il identifie comme étant à l’origine de l’aliénation contemporaine, le sociologue Harmut Rosa a dessiné une voie, magistrale : un rapport au monde renouvelé. À rebours de l’instrumentalisation que nous impose la société moderne, il nous invite à une relation vivante, responsive. En un mot, à la « résonance », seule en mesure de nous sortir de l’ornière sans violence. Mais ce concept est-il assez puissant pour penser une nécessaire transformation ? La résonance est subversive, mais un renouvellement en profondeur peut-il faire l’économie de la rupture ? Les convivialistes dont les contributions sont ici réunies s’interrogent : comment éduquer les générations futures à un nouveau rapport au monde ? Comment se former pour transformer ? Faut-il entrer en résonance ou en résistance ?

Quelques bases SUR LE FASCISME et comment y faire face (Montréal Antifa)

Nous assistons au génocide le plus documenté de l’histoire en Palestine et à la consolidation d’un régime fasciste aux États-Unis. Nous sommes beaucoup à nous demander quoi faire. Voici un cadre conceptuel pour comprendre ce qui se passe et des pistes d’actions. Cette synthèse a été écrite à l’aide de matériel provenant entre autres de Kelly Hayes et de son blog Organizing my Thoughts, de Mariame Kaba et d’Andrea Ritchie de l’organisation Interrupting Criminalisation, d’Ejeris Dixon et son balado Fascism Barometer, de Scot Nakagawa et son blog The Anti-Authoritarian Playbook, du blog flegmatique d’Anne Archet, de la chaîne YouTube Thought Slime et du livre l’Antifascisme de Mark Bray.

Fargo (Noah Hawley)

Diverses chroniques de fraude, d’intrigues et de meurtres dans la région glaciale du Minnesota. Pourtant, toutes ces histoires renvoient mystérieusement à Fargo, dans le Dakota du Nord.

The rest is noise : à l’écoute du XXe siècle (Alex Ross)

De la Vienne impériale de Mahler et Strauss, au Paris des Années folles et du groupe des Six, de l’Allemagne de Hitler à l’Union soviétique de Staline, Chostakovitch et Prokofiev, des avant-gardes les plus radicales de l’après-guerre à l’Amérique des sixties et des seventies, Alex Ross retrace avec brio la grande aventure de la musique moderne. Au fil des guerres chaudes et froides, des révolutions et des conservatismes, de l’élitisme de la seconde école de Vienne à l’avènement de la culture de masse, c’est véritablement l’histoire du XXe siècle par sa musique qu’il nous donne à entendre. Son credo : parler de la musique classique comme si elle était universellement populaire, et de la musique populaire comme si elle accédait enfin à l’intemporalité de ce qui est « classique ».