Pourquoi l’amour fait mal (Eva Illouz)

Aimer quelqu’un qui ne veut pas s’engager, être déprimé après une séparation, revenir seul d’un rendez-vous galant, s’ennuyer avec celui ou celle qui nous faisait rêver, se disputer au quotidien : tout le monde a fait dans sa vie l’expérience de la souffrance amoureuse. Cette souffrance est trop souvent analysée dans des termes psychologiques qui font porter aux individus leur passé, leur famille, la responsabilité de leur misère amoureuse.

Crise climatique, inégalités de santé et justice environnementale : donner au système de santé la capacité d’agir (IRIS)

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) estimait en 2007 que 150 000 décès par année étaient déjà attribuables aux changements climatiques1, un chiffre appelé à doubler d’ici 2030. Vagues de chaleur, perte de productivité agricole, maladies infectieuses, asthme et autres maladies respiratoires sont au nombre des conséquences graves provoquées par ce phénomène. Il est aussi la cause directe de plusieurs urgences humanitaires puisqu’il augmente la fréquence et l’intensité non seulement des vagues de chaleur, mais aussi des incendies de forêt, des inondations, des tempêtes tropicales et des ouragans. Environ 3,6 milliards de personnes vivent déjà dans des zones considérées très sensibles aux changements climatiques2. L’OMS anticipe qu’entre 2030 et 2050, les changements climatiques vont entraîner près de 250 000 décès supplémentaires par an, « dus uniquement à la dénutrition, au paludisme, à la diarrhée et au stress lié à la chaleur3 ». L’organisation estime par ailleurs que le coût des dommages directs pour la santé va se situer entre 2 et 4 milliards de dollars américains par an d’ici 2030.

Un pays sans bon sens! (Pierre Perrault)

Essai cinématographique sur la notion d’appartenance à un pays. Se trouve-t-elle enracinée dans le cœur des hommes et des femmes, comme le croient certains? Les Québécois ont-ils assez de maturité pour se donner l’autonomie et un territoire? Qu’est-ce que le pays? Voilà quelques questions soulevées dans le film à une époque où ceux qu’on appelle Canadiens français se questionnent sur leur identité. Le documentaire aborde également la question de l’appartenance à un pays pour les Autochtones au Québec et les Bretons en France.

Jazz (sous-genres)

Jazz moderne et contemporain

D’un point de vue musical, le jazz moderne d’aujourd’hui peut être très exigeant, utilisant souvent des harmonies non fonctionnelles, des mélodies complexes et des signatures rythmiques impaires.

Il peut s’inspirer d’autres genres, comme la musique classique du XXe siècle ou des sonorités de cultures non occidentales.

Artistes : Vijay Iyer, René Lussier, Ambrose Akinmusire, Marc Ribot

(Traduit de Jazzfuel.com)

Bande-son pour un coup d’État (Johan Grimonprez)

En 1960, aux Nations unies, le Sud déclenche un séisme politique. Les musiciens Abbey Lincoln et Max Roach s’incrustent au Conseil de sécurité, tandis que les États-Unis envoient l’ambassadeur du jazz Louis Armstrong au Congo pour détourner l’attention de leur premier coup d’État post-colonial africain.

Le réalisateur Johan Grimonprez capture le moment où la politique africaine et le jazz américain entrent en collision dans ce magnifique film-essai, une captivante montagne russe historique qui met en lumière les machinations politiques ayant conduit à l’assassinat du leader congolais Patrice Lumumba en 1961. Richement illustré par des témoignages de première main, des mémos gouvernementaux, des récits de mercenaires et d’agents de la CIA, des discours de Lumumba lui-même, et un véritable panthéon du jazz, Bande-son pour un coup d’État interroge l’histoire coloniale pour raconter un récit essentiel qui résonne plus que jamais dans le climat géopolitique actuel.

Lisbonne, destination prisée pour les adeptes du télétravail (Radio-Cadenas)

Cinq ans après la pandémie, la normalisation du travail à distance a permis à de nombreuses personnes de refaire leur vie loin de chez elles. En Europe, l’Espagne et le Portugal sont des destinations particulièrement prisées par ceux et celles que l’on surnomme désormais les nomades numériques. Un reportage de Raphaël Bouvier-Auclair à Lisbonne.

Les bons économistes fuient les plateaux télé (Xerficanal)

Vous les attendez. Mais ils ne viennent jamais. Les économistes solides, rigoureux, précis, ne passent pas à la télé. À la place, vous avez les fameux toutologues, ces bavards verbeux, des oracles à l’emporte-pièce, des figures familières qui savent tout sur tout… sauf sur l’économie réelle. Et si leur absence n’était pas un hasard, mais un choix raisonné ?