L’homme qui plantait des arbres (Frédéric Back)

Ce film raconte comment un homme simple et bon, à l’écoute de la terre, parvient à faire surgir une forêt dans une région retirée et désertique. Le récit constitue un hommage à la patience laborieuse de cet homme que rien n’arrête. Par la magie de son dessin, l’auteur réussit à nous livrer un message d’espoir, celui d’un jour écologiquement meilleur pour l’humanité entière.

Une révision (Catherine Therrien)

Nacira, élève musulmane studieuse, créé tout un émoi dans son Cégep lorsqu’elle demande une révision de la mauvaise note qu’elle a reçue pour son dernier devoir de philo et qui pourrait, selon elle, remettre en cause son admission à l’université. Pour Étienne, son prof, le problème c’est qu’elle a cité le Coran dans son argumentaire alors qu’il avait clairement spécifié que les textes religieux ne pouvaient pas être utilisés. Étienne, déstabilisé par sa rupture avec Rachel, ne veut rien savoir et défend avec ferveur ses convictions. Ce faisant, il se heurte à Sylvie, l’intransigeante directrice du collège, prête à tout pour satisfaire l’étudiante.

Arrêt sur image – L’enfermement chez Margarethe von Trotta (24 images)

La séquence d’ouverture de Rosa Luxemburg (Margarethe von Trotta, 1986) donne à voir le personnage principal dans la situation qui sera la sienne entre 1914 et 1919. C’est en effet emprisonnée que Rosa Luxemburg (Barbara Sukowa), cette figure révolutionnaire de l’aile gauche de l’Internationale ouvrière, cofondatrice avec Karl Liebknecht de la Ligue spartakiste, passera l’essentiel des dernières années de sa vie.

Un pays sans bon sens! (Pierre Perrault)

Essai cinématographique sur la notion d’appartenance à un pays. Se trouve-t-elle enracinée dans le cœur des hommes et des femmes, comme le croient certains? Les Québécois ont-ils assez de maturité pour se donner l’autonomie et un territoire? Qu’est-ce que le pays? Voilà quelques questions soulevées dans le film à une époque où ceux qu’on appelle Canadiens français se questionnent sur leur identité. Le documentaire aborde également la question de l’appartenance à un pays pour les Autochtones au Québec et les Bretons en France.

Bande-son pour un coup d’État (Johan Grimonprez)

En 1960, aux Nations unies, le Sud déclenche un séisme politique. Les musiciens Abbey Lincoln et Max Roach s’incrustent au Conseil de sécurité, tandis que les États-Unis envoient l’ambassadeur du jazz Louis Armstrong au Congo pour détourner l’attention de leur premier coup d’État post-colonial africain.

Le réalisateur Johan Grimonprez capture le moment où la politique africaine et le jazz américain entrent en collision dans ce magnifique film-essai, une captivante montagne russe historique qui met en lumière les machinations politiques ayant conduit à l’assassinat du leader congolais Patrice Lumumba en 1961. Richement illustré par des témoignages de première main, des mémos gouvernementaux, des récits de mercenaires et d’agents de la CIA, des discours de Lumumba lui-même, et un véritable panthéon du jazz, Bande-son pour un coup d’État interroge l’histoire coloniale pour raconter un récit essentiel qui résonne plus que jamais dans le climat géopolitique actuel.

La moitié gauche du frigo (Philippe Falardeau)

Christophe, un ingénieur aéronautique au chômage de trente ans, et Stéphane, un activiste social impliqué dans le domaine du théâtre, sont à la fois grands amis et colocataires. Leur amitié est mise à rude épreuve le jour où ils décident de travailler ensemble sur un projet de documentaire sur l’emploi. Christophe accepte que Stéphane enregistre sa recherche d’emploi jusqu’au moment où il trouvera du travail. Inlassablement, Stéphane poursuit Christophe de sa caméra vidéo, d’entretiens d’embauche en séminaires de carrière. Mais le projet s’éternise.