La proposition du gouvernement fédéral de procéder à une réforme du régime d’imposition des gains en capital, en augmentant le taux d’inclusion des gains en capital importants pour les particuliers et de tous les gains en capital pour les sociétés, a suscité une vive opposition de la part des investisseurs et des conseillers financiers, d’autres groupes d’entreprises et des conservateurs. Ces opposants ont invoqué des arguments (selon lesquels l’imposition nuit à la population canadienne de la classe moyenne et entraînera des pertes d’emplois) qui ne correspondent pas à la réalité statistique. Suite ici.
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La vie d’Adèle: Chapitres 1 et 2 (Abdellatif Kechiche)
La vie d’Adèle change lorsqu’elle rencontre Emma, une jeune femme aux cheveux bleus qui lui permettra de découvrir le désir et de s’affirmer en tant que femme et en tant qu’adulte.
Nouvel éloge de la diversité sexuelle (Michel Dorais)
Dans les dernières décennies, notre conception du sexe, du genre et de la sexualité a beaucoup évolué. La logique binaire selon laquelle on serait homme ou femme, de genre masculin ou féminin, d’orientation hétérosexuelle ou homosexuelle, a été profondément remise en question en faveur d’une pluralité d’identités. Quelles sont les origines de cette révolution ? Sur quelles connaissances scientifiques est-elle fondée ? Quelles nouvelles perspectives ouvre-t-elle ? Le présent ouvrage, version entièrement remaniée d’un des premiers livres en français portant sur ces questions, explore le monde nuancé et complexe de l’intimité, de la sexualité et de l’identité. Ce faisant, il explique et définit avec précision les différentes facettes de la diversité sexuelle et de genre. Achetez ici.
Les racines du hip-hop au Québec (Télé-Québec)
Le rappeur vétéran Imposs, accompagné d’artistes rap d’aujourd’hui, se lance à la recherche des pionniers et pionnières de cette culture en sol québécois pour leur donner la parole et leur offrir la reconnaissance qu’ils n’ont jamais eue. Ici.
Le monde selon Amazon (Benoit Berthelot)
Life Is Not a Competition, But I’m Winning (Julia Fuhr Mann)
Derrière l’itinérance, des politiques malavisées (IRIS)
La ville de Montréal a annoncé cette semaine (13 juillet) qu’elle tiendrait une consultation publique au sujet de l’itinérance, un phénomène qui a pris de l’ampleur dans les dernières années et qui aurait entraîné une hausse du sentiment d’insécurité dans la métropole. La mairesse Valérie Plante dit vouloir recueillir l’avis de toutes les citoyennes et les citoyens, « qu’[ils aient] un code postal ou qu’[ils] n’en [aient] pas ».
La précision est importante, car les personnes itinérantes sont trop souvent oubliées lorsqu’il est question de réfléchir aux solutions à apporter à ce problème social qui a pris de l’ampleur dans l’ombre de la crise du logement. Mais la capacité des administrations municipales et des gouvernements à éradiquer l’itinérance dépendra aussi de la manière dont est posé le problème.
Plus qu’une question de sécurité publique, l’augmentation du nombre de personnes sans-abri apparaît comme un enjeu lié à une pauvreté persistante, de même qu’aux problèmes de santé qui peuvent en découler. Les politiques sociales des dernières décennies ont contribué à créer cet état de fait: faiblesse des investissements dans le logement social, accès réduit aux soins de santé mentale, prestations d’aide sociale faméliques, etc. Quant à la judiciarisation des « incivilités » et au démantèlement de campements, en tentant de chasser les personnes itinérantes de l’espace public, ces mesures n’ont fait qu’aggraver la situation.
Derrière l’itinérance se dressent ainsi des choix politiques motivés tant par la volonté des villes d’en protéger le caractère attractif en les « nettoyant » que par celle des États d’« assainir » leurs finances publiques au nom de l’équilibre budgétaire. Seules des politiques ancrées dans la solidarité sociale et la protection des plus vulnérables pourront sortir des gens de la rue et leur redonner la dignité qui revient à tout être humain.
Le dernier flip (Vidéo)
Nos logements sont devenus des marchandises. Cette course aux profits empêche trop d’entre nous de se loger adéquatement. Augmenter l’offre ne suffit pas si les nouvelles unités glissent dans la spéculation. Ce documentaire met l’éclairage vers une solution incontournable: la démarchandisation. Pour regarder ici.
L’immigration n’est pas à mettre en cause, défendent des experts
L’année scolaire a commencé sur une note familière pour le Québec : des milliers de postes d’enseignants n’ont pas été pourvus et le gouvernement provincial a dû se défendre de son incapacité à résoudre le problème.La suite ici.
Méditation sur la technique (José Ortega y Gasset)
Qu’est-ce que la technique ? Pour répondre à cette question simple, Ortega Y Gasset revient à ce qui, fondamentalement, s’impose à tout homme : la nécessité de vivre. Or, pour satisfaire ses besoins vitaux, l’homme développe un répertoire de techniques et, au contraire de l’animal, parvient à produire ce qui n’existe pas dans la nature. Mais ces actes le démarquent de l’état naturel et démontrent sa capacité à se détacher des stricts besoins vitaux. Là réside aussi sa particularité : sa promptitude à pourvoir à son bien-être mais, par là même, à lui-même créer ses besoins. Ce à quoi répond la technique. Par une succession de raisonnements limpides, le philosophe madrilène en vient à évoquer une “crise des désirs” engendrée par la technique. Le philosophe José Ortega y Gasset (1883-1955) a été professeur de métaphysique à l’université de Madrid, avant de parcourir l’Europe, l’Amérique du Sud et les États-Unis. Il est le fondateur en 1923 de la Revue de l’Occident. Au rayonnement considérable, sa métaphysique est à l’origine d’un renouveau de la philosophie espagnole, faisant de la métaphore un outil de la pensée. Il est l’auteur du Thème de notre temps (1923), de L’Espagne invertébrée (1921) et de La Révolte des masses (1930).