Nos logements sont devenus des marchandises. Cette course aux profits empêche trop d’entre nous de se loger adéquatement. Augmenter l’offre ne suffit pas si les nouvelles unités glissent dans la spéculation. Ce documentaire met l’éclairage vers une solution incontournable: la démarchandisation. Pour regarder ici.
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L’immigration n’est pas à mettre en cause, défendent des experts
L’année scolaire a commencé sur une note familière pour le Québec : des milliers de postes d’enseignants n’ont pas été pourvus et le gouvernement provincial a dû se défendre de son incapacité à résoudre le problème.La suite ici.
Méditation sur la technique (José Ortega y Gasset)
Qu’est-ce que la technique ? Pour répondre à cette question simple, Ortega Y Gasset revient à ce qui, fondamentalement, s’impose à tout homme : la nécessité de vivre. Or, pour satisfaire ses besoins vitaux, l’homme développe un répertoire de techniques et, au contraire de l’animal, parvient à produire ce qui n’existe pas dans la nature. Mais ces actes le démarquent de l’état naturel et démontrent sa capacité à se détacher des stricts besoins vitaux. Là réside aussi sa particularité : sa promptitude à pourvoir à son bien-être mais, par là même, à lui-même créer ses besoins. Ce à quoi répond la technique. Par une succession de raisonnements limpides, le philosophe madrilène en vient à évoquer une “crise des désirs” engendrée par la technique. Le philosophe José Ortega y Gasset (1883-1955) a été professeur de métaphysique à l’université de Madrid, avant de parcourir l’Europe, l’Amérique du Sud et les États-Unis. Il est le fondateur en 1923 de la Revue de l’Occident. Au rayonnement considérable, sa métaphysique est à l’origine d’un renouveau de la philosophie espagnole, faisant de la métaphore un outil de la pensée. Il est l’auteur du Thème de notre temps (1923), de L’Espagne invertébrée (1921) et de La Révolte des masses (1930).
Dialogue difficile avec le gouvernement Legault sur la transition sociale et environnementale : 50 organisations appellent à manifester le 27 septembre.
« Si nous voulons réellement diminuer nos émissions de GES de façon significative, on ne peut pas miser seulement sur un projet de la filière batterie : il faut mettre en place plusieurs projets structurels et collectifs qui touchent à l’ensemble des sphères de la société. Il est grand temps de donner un coup de barre si on veut réduire l’impact négatif des changements climatiques. Les travailleuses et les travailleurs du Québec demandent formellement aux gouvernements du Québec et du Canada d’enfin mettre en place un plan clair et un financement suffisant pour s’assurer d’une vraie transition écologique et sociale qui ne laisse personne derrière. » affirment les organisations du secteur syndical. Suite ici.
La Caisse de dépôt a doublé ses investissements dans l’apartheid israélien en 2023
Le « bas de laine » des Québécois·es finance des compagnies d’armement et de surveillance complices de la répression et des crimes de guerres en cours dans les territoires occupés palestiniens. Suite ici.
Projet de loi 69: vers la fin du monopole d’Hydro-Québec sur la distribution d’électricité?
Le gouvernement de la CAQ a déposé aujourd’hui un projet de loi sur le cadre réglementaire entourant la production et la distribution d’énergie au Québec. Parmi les modifications législatives prévues, on retrouve la mise en place d’un modèle favorisant la production et la vente d’électricité par des producteurs privés. Que faut-il comprendre de cette plus grande place faite au privé et quels sont les objectifs poursuivis par la CAQ? Ce billet jette un éclairage sur cet aspect spécifique du projet de loi, dont les autres dimensions (politique tarifaire et industrielle, pouvoir et gouvernance, etc.) seront abordées dans des interventions futures de l’IRIS. La suite ici.
Modern times (Charlie Chaplin)
Les mésaventures d’un ouvrier d’usine rendu fou par le travail à la chaîne.
La Route des concerts offre une abondance de concerts classiques cet été (La scena musicale)
Renouvelant son invitation au voyage, La Route des concerts convie les mélomanes curieux et les amoureux de balades à profiter de la riche programmation estivale de huit de ses diffuseurs. Entre juin et septembre, le Centre musical CAMMAC, l’Espace culturel Saint-Gilles, les Concerts aux Îles du Bic, l’Odyssée artistique, l’Espace culturel Cookshire-Eaton, le Festival Songe d’été en musique, les Concerts de la Chapelle de Saint-Camille et Musique de chambre à Sainte-Pétronille présentent une myriade d’artistes et d’ensembles classiques aux propositions variées, dans des lieux toujours enchanteurs. La suite ici.
Camarade, ferme ton poste et autres textes (Bernard Émond)
« Le Québec, mesdames et messieurs, a besoin de lecteurs, des gens qui ferment leur télé, leur radio, leur ordinateur, leur tablette, leur lecteur MP3, leur téléphone, leur montre intelligente (eh oui…), des gens qui décident courageusement de s’extraire de la cacophonie du monde contemporain, d’affronter la solitude, et de s’astreindre à la réflexion en ouvrant un livre. On dit souvent sans trop y penser que lire, c’est se réfugier hors du monde. Je pense exactement le contraire. Lire est un acte de liberté. Dans le silence, dans la solitude, nous allons librement à la rencontre d’une autre pensée, d’un autre regard sur le monde. » Bernard Émond est né à Montréal en 1951. Après des études en anthropologie et un mémoire de maîtrise sur le cinéma ethnographique, il travaille pendant les années 1980 dans le Grand Nord canadien comme formateur à la télévision inuit. Il vient à la fiction avec La femme qui boit (2001) puis 20h17, rue Darling (2003). Puis il entreprend une trilogie sur les vertus théologales. Ce seront La neuvaine (2005), Contre toute espérance (2007) et La donation (2009). Ses derniers films sont Tout ce que tu possèdes (2012) et Journal d’un vieil homme (2015).
https://www.leslibraires.ca/livres/camarade-ferme-ton-poste-et-autres-bernard-emond-9782895962502.html
Red Rocket (Sean Baker)
Mikey Saber revient dans sa ville natale du Texas après des années de carrière de pornstar à Los Angeles. Il n’y est pas vraiment le bienvenu… Sans argent, sans emploi, il doit retourner vivre chez son ex-femme et sa belle-mère… Pour payer son loyer, il reprend ses petites combines mais une rencontre va lui donner l’espoir d’un nouveau départ.