Examen de certains enjeux concernant les contrats publics de services professionnels de génie-conseil à Montréal pour le domaine des infrastructures (IRIS) Publié le 31/05/2025 par unipoplibre Il y a dix ans, la Commission d’enquête sur l’octroi et la gestion des contrats publics dans l’industrie de la construction [ci-après CEIC ou commission Charbonneau] déposait son rapport, à la suite d’une enquête dont les révélations avaient secoué le Québec. Parmi les 60 recommandations formulées, les commissaires ont affirmé qu’« il est primordial de rééquilibrer le recours aux firmes de génie-conseil et de redonner aux donneurs d’ouvrage les coudées franches lorsque vient le temps de déterminer si des travaux doivent être réalisés à l’interne ou octroyés en sous-traitance1 ». Dans la foulée du début des travaux de la CEIC, le ministère des Transports du Québec [ci-après MTQ] avait procédé à l’embauche de 625 employé·e·s entre 2011 et 2014, de sorte que les travaux de surveillance réalisés à l’interne avaient augmenté de 16 à 21 %, et les activités d’inspection, de 43 à 58 %. Le MTQ estimait alors que cette politique avait généré des économies de 11,2 millions $ pour l’année 2013-2014 seulement2.