Essais sur la croyance et l’incroyance (Pierre Vadeboncoeur)

Sans la croyance, rien ne marcherait. C’est la faiblesse de la pensée rationaliste de s’imaginer que s’il n’y avait que la raison, tout marcherait, au contraire. On méprise la croyance, mais c’est par une vue incroyablement courte. La vérité a cependant tous les droits. Contre la croyance, contre l’incroyance, contre le doute. Toujours la culture s’est appuyée sur une représentation du réel et jamais autant sur la réalité même. Pratiquer une brèche. Casser un conformisme. Reprendre une liberté. Rouvrir un territoire. Mon livre n’a pas beaucoup d’autres buts.

L’homme qui plantait des arbres (Frédéric Back)

Ce film raconte comment un homme simple et bon, à l’écoute de la terre, parvient à faire surgir une forêt dans une région retirée et désertique. Le récit constitue un hommage à la patience laborieuse de cet homme que rien n’arrête. Par la magie de son dessin, l’auteur réussit à nous livrer un message d’espoir, celui d’un jour écologiquement meilleur pour l’humanité entière.

Inde-Pakistan. Au bord du gouffre ? (Presse-toi à gauche)

L’Inde et le Pakistan se préparent à la guerre. Le casus belli est, une fois de plus, le Cachemire occupé. Depuis 1947, le contrôle de cette région contestée est le principal obstacle à la normalisation des relations entre les deux Etats [1]. Le 22 avril 2025, un groupe de militants cachemiris a pris pour cible et tué 26 touristes qui admiraient la beauté des prairies fleuries, des ruisseaux cristallins et des montagnes enneigées de Pahalgam. La responsabilité de l’attaque a été revendiquée puis rapidement rejetée par une organisation peu connue appelée « Front de résistance ».

Alphonse Bisaillon: L’écriture et ses mystères (Le canal auditif)

En 2024, l’auteur-compositeur-interprète Alphonse Bisaillon participait aux Chemins d’écriture du Festival de la chanson de Tadoussac. Entouré de sept autres artistes de la relève, Alphonse a vécu des moments créatifs formateurs qui l’ont sortis de sa zone de confort. Nous l’avons rencontré pour jaser de son expérience à Tadoussac, de création et de l’album sur lequel il s’échauffe actuellement.

Paul Cargnello, le dernier des musiciens engagés? (Le Devoir)

«Moi, ça fait 30 ans que je suis antifasciste, et 25 ans que j’en fais des chansons », dit le prolifique et pertinent Paul Cargnello, qui, sur Combat Blues, interpelle ses collègues qui ont délaissé l’art de la chanson engagée. Sur ce nouvel album, son vingtième en carrière (solo ou avec The Truth, The Frontline et The Vendettas), l’auteur-compositeur-interprète et réalisateur revient aux sources de son art — le rock, le funk et le reggae — et de son engagement, rendu encore plus urgent quand souffle le vent de la droite idéologique.

Le profit avant l’homme (Noam Chomsky)

Depuis l’effondrement des régimes communistes, le dogme néo-libéral est le pavillon sous lequel les États-Unis, imités par la majorité des pays occidentaux, ont décidé de défendre leurs intérêts stratégiques. Les deux grands mots d’ordre de ce que l’on appelle la «mondialisation» – «moins d’État» et «liberté des marchés» – sont désormais leurs armes privilégiées pour assurer leur domination sur le reste du monde. Pourtant, Noam Chomsky souligne à quel point la réalité du néo-libéralisme actuel tourne le dos aux principes du libéralisme «classique». La compétition est truquée et les pays riches, en position de force, recourent à toutes sortes de mesures qui sont autant de violations déguisées de la liberté qu’ils prétendent défendre.. «Un brûlot fustigeant les hypocrisies du dogme néo-libéral.».

Une révision (Catherine Therrien)

Nacira, élève musulmane studieuse, créé tout un émoi dans son Cégep lorsqu’elle demande une révision de la mauvaise note qu’elle a reçue pour son dernier devoir de philo et qui pourrait, selon elle, remettre en cause son admission à l’université. Pour Étienne, son prof, le problème c’est qu’elle a cité le Coran dans son argumentaire alors qu’il avait clairement spécifié que les textes religieux ne pouvaient pas être utilisés. Étienne, déstabilisé par sa rupture avec Rachel, ne veut rien savoir et défend avec ferveur ses convictions. Ce faisant, il se heurte à Sylvie, l’intransigeante directrice du collège, prête à tout pour satisfaire l’étudiante.