Le Temps perdu (Jacques Prévert)

Devant la porte de l’usine

le travailleur soudain s’arrête

le beau temps l’a tiré par la veste

et comme il se retourne

et regarde le soleil

tout rouge tout rond

souriant dans son ciel de plomb

il cligne de l’œil

familièrement

Dis donc camarade Soleil

tu ne trouves pas

que c’est plutôt con

de donner une journée pareille

à un patron?

Métal sous-genre

Black métal

Né dans les années 1980, le black métal est réputé pour sa sonorité brute et atmosphérique. Il se caractérise par des voix aiguës et perçantes, des riffs de guitare trémolo qui évoquent l’obscurité et le mysticisme, ainsi que des paysages sonores atmosphériques envoûtants. Côté paroles, le black métal explore souvent les thèmes de la nature, du mysticisme et du sentiment antireligieux.

Groupes : King Diamond, Messa, Rotting Christ

Métal classique

Le métal traditionnel, aussi appelé métal classique ou simplement « métal », constitue le fondement du genre. Apparu à la fin des années 1960 et au début des années 1970, il est influencé par le hard rock et le blues. Ce sous-genre se caractérise par des voix puissantes, des riffs de guitare accrocheurs et des solos mélodiques qui constituent souvent le moteur des chansons. Le métal traditionnel accorde également une grande importance à la narration à travers les paroles et propose souvent des refrains entraînants qui invitent le public à participer.

Groupes : Black Sabbath, Iron Maiden, Lordi, Spirit Adrift

Trash métal

Le thrash métal a explosé dans les années 1980, mêlant l’agressivité du punk à la rapidité et à la technicité du heavy métal. Il se caractérise par des riffs de guitare ultra-rapides, une batterie implacable et des paroles engagées qui abordent souvent des questions politiques et sociétales.

Groupes : Anonymus, Overbass, Overkill, Voïvod

(traduction modernmusicsolutions.com)

Budget du Québec 2025: un « Québec fort » se donnerait les moyens d’éviter l’austérité (IRIS)

Le père Goriot (Honoré de Balzac)

Le Père Goriot . Au pied de la montagne Sainte-Geneviève à Paris, au détour de rues obscures, se trouve la Maison Vauquer, « pension bourgeoise des deux sexes et autres ». Loin des faubourgs nobles et bourgeois, elle abrite toutes les formes de la misère. S’y côtoient retraités, étudiants en droit et en médecine, jeunes et vieilles filles rêvant mariage… Et parmi eux un forçat évadé, Jacques Collin (dit Vautrin ou Trompe-la-Mort), ainsi que le père Goriot, qui se ruine par amour pour ses filles, aussi ingrates qu’il est généreux. On entre dans la pension Vauquer avec Eugène de Rastignac, jeune provincial monté faire fortune à Paris. Avec lui, nous ferons le dur apprentissage des lois de la société : l’égoïsme et l’arrivisme sont partout, l’argent est roi, l’amour désintéressé est bien mal récompensé. Mais, une fois les illusions perdues, jaillit une force qui emporte tout : l’impérieux désir de vivre, la volonté de jouir de la ville et de prendre sa place à la table du jeu social.

https://www.leslibraires.ca/livres/le-pere-goriot-honore-de-balzac-9782073097842.html

Cahiers de prison: anthologie (Antonio Gramsci)

Cahiers de prison . Anthologie . Pourquoi les Cahiers de prison d’Antonio Gramsci sont-ils si souvent cités et pourtant toujours si peu lus ? La cause est-elle à chercher dans leur caractère fragmenté et volumineux à la fois ? Tient-elle à l’oubli des références qui sont celles de la culture de Gramsci ? Se comprend-elle par le peu de connaissance que nous avons de la vie de cet intellectuel engagé dans les combats de son temps ? S’explique-t-elle par un message philosophique et politique aujourd’hui moins audible ? Peut-être… mais il semble avant tout que l’oeuvre majeure de Gramsci pâtisse de la surimposition des interprétations aux dépens de la lecture directe des textes.

https://www.leslibraires.ca/livres/cahiers-de-prison-anthologie-antonio-gramsci-9782072901492.html

Les faux prétextes derrière le PL89 (IRIS)

Sous un titre évocateur, « Loi visant à considérer davantage les besoins de la population en cas de grève ou de lock-out », le récent projet de loi déposé par le ministre du Travail, Jean Boulet, vise à imposer le maintien de services minimaux à la population lors de certaines grèves ou lock-out et à mettre fin à certains conflits lorsque ces derniers risquent de causer « un préjudice grave ou irréparable à la population ». Pour justifier cette offensive contre la libre négociation, le ministre a expliqué vouloir protéger les personnes vulnérables affectées par les trop nombreux et trop longs conflits de travail qui prennent « la population en otage ». Suite ici.

Quelle nation protégera Live Nation? (Le Devoir)

L’industrie québécoise de la musique sur scène traverse une transformation majeure, marquée par une concentration croissante du secteur. Aujourd’hui, plusieurs grandes entreprises dominent le marché, mais aucune n’a autant d’emprise que Live Nation. Cette société américaine cotée en Bourse a une capitalisation boursière de 30 milliards de dollars et contrôle désormais une dizaine de festivals et une dizaine de salles de spectacle dans la région montréalaise. Elle détient également Ticketmaster, le leader mondial de la billetterie, qui gère celles de l’ensemble de ses propriétés. Cette concentration modifie profondément la circulation des artistes et soulève des questions sur l’avenir de notre écosystème musical. Suite ici.