Le revenu viable en 2024: sortir de la pauvreté en contexte de crise du logement (IRIS)

Avec des taux d’inoccupation à un niveau historiquement bas, des loyers moyens et des taux d’intérêt atteignant des sommets, la crise du logement affecte de plus en plus de monde. Au bas de l’échelle, cela se traduit non seulement par une difficulté de se loger, mais également par un coût de la vie en hausse importante. La révision périodique de la méthodologie du revenu viable a permis en 2024 de mettre à jour la manière de calculer les dépenses en logement des ménages afin de mieux traduire la pression croissante sur leur budget. Alors que la vie hors de la pauvreté coûte de plus en plus cher, l’augmentation du salaire minimum ne parvient pas à maintenir le niveau de vie des personnes qui le gagnent. La suite ici.

La grosse tête enflée à Pierre Fitzgibbon (Léo-Paul Lauzon)

– Le smatte à Fitzgibbon

Si on manque d’électricité au Québec, pourquoi donc les vendus à Fitzgibbon et Legault en exportent tant au States à perte par rapport au prix de l’éolien privé. D’autres contrats signés en 2023 afin d’en shipper plus chez l’Oncle Sam. Du vol institutionnalisé que je vous dis les amis. La suite ici.

Hana-Bi (Takeshi Kitano)

Harcelé par des gangsters, un flic au passé chargé commet un vol pour partir en voyage avec sa femme mourante. Contraste saisissant entre les moments de tendresse et de violence. Style contemplatif et lyrique. Travail sonore et visuel superbe. Interprétation dépouillée.

Chief Adjuah Puts Down The Horn (Stereogum)

Chief Adjuah, formerly known as Christian Scott, has been one of the most exciting musicians around for close to two decades. Since releasing his debut as a leader, 2006’s Rewind That, and particularly the following year’s Anthem, he’s been traveling a path that incorporates jazz, electronic music, trap, and all the percussive and rhythmic traditions of his native New Orleans. Since signing with Ropeadope a little over a decade ago, he’s put out a string of records that exist within a new genre he calls “stretch music,” best exemplified on his 2017 trilogy of Diaspora, Ruler Rebel, and The Emancipation Procrastination. La suite ici.

Considérations morales (Hannah Arendt)

Est-ce que notre aptitude à juger, à distinguer le bien du mal, le beau du laid, est dépendante de notre faculté de penser ? Tant d’années après le procès Eichmann, Hannah Arendt revient dans ce bref essai, écrit en 1970, à la question du mal. Eichmann n’était ni monstrueux ni démoniaque, et la seule caractéristique décelable dans son passé comme dans son comportement durant le procès et l’interrogatoire était un fait négatif : ce n’était pas de la stupidité mais une extraordinaire superficialité. Une curieuse et authentique inaptitude à penser. La question que Hannah Arendt pose est : l’activité de penser en elle-même, l’habitude de tout examiner et de réfléchir à tout ce qui arrive, sans égard au contenu spécifique, et sans souci des conséquences, cette activité peut-elle être de nature telle qu’elle conditionne les hommes à ne pas faire le mal ? Est-ce que le désastreux manque de ce que nous nommons conscience n’est pas finalement qu’une inaptitude à penser ?

https://www.leslibraires.ca/livres/considerations-morales-hannah-arendt-9782743642396.html

Des centaines d’artistes ont manifesté leur désarroi à Montréal (Le Devoir)

Des centaines d’artistes et d’artisans, en majorité issus des métiers de la scène, ont manifesté jeudi devant les bureaux montréalais du ministre de la Culture, rue De Bleury, pour demander un refinancement majeur du Conseil des arts et des lettres du Québec (CALQ) et exprimer leur ras-le-bol devant les conditions de vie des travailleurs culturels de la province. La suite ici.

Le mani sulla città (Francesco Rosi)

Dans un quartier populaire d’une grande ville, un immeuble s’écroule causant des morts et des blessures. Cela vient de travaux de construction effectués par une entreprise sous la direction d’un conseiller municipal influent, Nottola. L’opposition réclame une enquête que l’administration accorde à cause des élections imminentes. Le parti en place, auquel appartient Nottola, louvoie pour garder le pouvoir malgré le scandale. Nottola réussit à se maintenir à l’aide de diverses combinaisons et ses spéculations continuent de plus belle.

Le peuple rieur (Serge Bouchard)

Le livre que vous vous apprêtez à lire raconte la très grande marche d’un tout petit peuple, il refait à la fois le chemin de sa joie et son chemin de croix. Présente aux premières lignes du journal de voyage de Champlain, aujourd’hui aussi familière que mystérieuse, la nation innue vit et survit depuis au moins deux mille ans dans cette partie de l’Amérique du Nord qu’elle a nommée dans sa langue Nitassinan : notre terre. Au fil des chapitres, vous allez accompagner le jeune anthropologue que j’étais au début des années 1970, arrivé à Ekuanitshit (Mingan). Vous le devinez, ces petites histoires sont prétextes à en raconter de plus grandes. Celles d’un peuple résilient, une société traditionnelle de chasseurs nomades qui s’est maintenue pendant des siècles, une société dont les fondements ont été ébranlés et brisés entre 1850 et 1950, alors que le gouvernement orchestrait la sédentarisation des adultes et l’éducation forcée des enfants. Ce récit commence dans la nuit des temps et se poursuit à travers les siècles, jusqu’aux luttes politiques et culturelles d’aujourd’hui.

https://www.leslibraires.ca/livres/le-peuple-rieur-hommage-a-mes-serge-bouchard-9782895962373.html