Crise climatique, inégalités de santé et justice environnementale : donner au système de santé la capacité d’agir (IRIS)

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) estimait en 2007 que 150 000 décès par année étaient déjà attribuables aux changements climatiques1, un chiffre appelé à doubler d’ici 2030. Vagues de chaleur, perte de productivité agricole, maladies infectieuses, asthme et autres maladies respiratoires sont au nombre des conséquences graves provoquées par ce phénomène. Il est aussi la cause directe de plusieurs urgences humanitaires puisqu’il augmente la fréquence et l’intensité non seulement des vagues de chaleur, mais aussi des incendies de forêt, des inondations, des tempêtes tropicales et des ouragans. Environ 3,6 milliards de personnes vivent déjà dans des zones considérées très sensibles aux changements climatiques2. L’OMS anticipe qu’entre 2030 et 2050, les changements climatiques vont entraîner près de 250 000 décès supplémentaires par an, « dus uniquement à la dénutrition, au paludisme, à la diarrhée et au stress lié à la chaleur3 ». L’organisation estime par ailleurs que le coût des dommages directs pour la santé va se situer entre 2 et 4 milliards de dollars américains par an d’ici 2030.

Lisbonne, destination prisée pour les adeptes du télétravail (Radio-Cadenas)

Cinq ans après la pandémie, la normalisation du travail à distance a permis à de nombreuses personnes de refaire leur vie loin de chez elles. En Europe, l’Espagne et le Portugal sont des destinations particulièrement prisées par ceux et celles que l’on surnomme désormais les nomades numériques. Un reportage de Raphaël Bouvier-Auclair à Lisbonne.

Les bons économistes fuient les plateaux télé (Xerficanal)

Vous les attendez. Mais ils ne viennent jamais. Les économistes solides, rigoureux, précis, ne passent pas à la télé. À la place, vous avez les fameux toutologues, ces bavards verbeux, des oracles à l’emporte-pièce, des figures familières qui savent tout sur tout… sauf sur l’économie réelle. Et si leur absence n’était pas un hasard, mais un choix raisonné ?

Sénégal : appel à la mobilisation pour l’annulation de la dette illégitime (Le journal des alternatives)

Le Fonds monétaire international (FMI) a récemment révélé qu’entre 2019 et 2023, une dette de 7 milliards de $ US (4 000 milliards de FCFA) aurait été dissimulée sous la présidence de Macky Sall. Cette annonce a provoqué un choc au sein de l’opinion publique sénégalaise, soulevant des interrogations majeures sur la gouvernance économique du pays et sur la responsabilité des institutions internationales.

Budget du Québec 2025: un « Québec fort » se donnerait les moyens d’éviter l’austérité (IRIS)

Les faux prétextes derrière le PL89 (IRIS)

Sous un titre évocateur, « Loi visant à considérer davantage les besoins de la population en cas de grève ou de lock-out », le récent projet de loi déposé par le ministre du Travail, Jean Boulet, vise à imposer le maintien de services minimaux à la population lors de certaines grèves ou lock-out et à mettre fin à certains conflits lorsque ces derniers risquent de causer « un préjudice grave ou irréparable à la population ». Pour justifier cette offensive contre la libre négociation, le ministre a expliqué vouloir protéger les personnes vulnérables affectées par les trop nombreux et trop longs conflits de travail qui prennent « la population en otage ». Suite ici.

Quelle nation protégera Live Nation? (Le Devoir)

L’industrie québécoise de la musique sur scène traverse une transformation majeure, marquée par une concentration croissante du secteur. Aujourd’hui, plusieurs grandes entreprises dominent le marché, mais aucune n’a autant d’emprise que Live Nation. Cette société américaine cotée en Bourse a une capitalisation boursière de 30 milliards de dollars et contrôle désormais une dizaine de festivals et une dizaine de salles de spectacle dans la région montréalaise. Elle détient également Ticketmaster, le leader mondial de la billetterie, qui gère celles de l’ensemble de ses propriétés. Cette concentration modifie profondément la circulation des artistes et soulève des questions sur l’avenir de notre écosystème musical. Suite ici.

Michel Chartrand : 15 ans déjà… (Presse-toi à gauche)

Cela fait maintenant quinze ans que Michel Chartrand nous a quittés. Tout au long de sa vie adulte, il a incarné l’image d’un syndicaliste combatif. De fait, Michel Chartrand n’a cessé d’associer sa voix, son expertise et son militantisme à un ou plusieurs aspects de la lutte ouvrière et des revendications syndicales. Il a été à la fois salarié de la Confédération des travailleurs catholiques du Canada (CTCC) et président du Conseil Central du Montréal Métropolitain (CSN). Suite ici.