Derrière l’itinérance, des politiques malavisées (IRIS)

La ville de Montréal a annoncé cette semaine (13 juillet) qu’elle tiendrait une consultation publique au sujet de l’itinérance, un phénomène qui a pris de l’ampleur dans les dernières années et qui aurait entraîné une hausse du sentiment d’insécurité dans la métropole. La mairesse Valérie Plante dit vouloir recueillir l’avis de toutes les citoyennes et les citoyens, « qu’[ils aient] un code postal ou qu’[ils] n’en [aient] pas ».

La précision est importante, car les personnes itinérantes sont trop souvent oubliées lorsqu’il est question de réfléchir aux solutions à apporter à ce problème social qui a pris de l’ampleur dans l’ombre de la crise du logement. Mais la capacité des administrations municipales et des gouvernements à éradiquer l’itinérance dépendra aussi de la manière dont est posé le problème.

Plus qu’une question de sécurité publique, l’augmentation du nombre de personnes sans-abri apparaît comme un enjeu lié à une pauvreté persistante, de même qu’aux problèmes de santé qui peuvent en découler. Les politiques sociales des dernières décennies ont contribué à créer cet état de fait: faiblesse des investissements dans le logement social, accès réduit aux soins de santé mentale, prestations d’aide sociale faméliques, etc. Quant à la judiciarisation des « incivilités » et au démantèlement de campements, en tentant de chasser les personnes itinérantes de l’espace public, ces mesures n’ont fait qu’aggraver la situation.

Derrière l’itinérance se dressent ainsi des choix politiques motivés tant par la volonté des villes d’en protéger le caractère attractif en les « nettoyant » que par celle des États d’« assainir » leurs finances publiques au nom de l’équilibre budgétaire. Seules des politiques ancrées dans la solidarité sociale et la protection des plus vulnérables pourront sortir des gens de la rue et leur redonner la dignité qui revient à tout être humain.

Le dernier flip (Vidéo)

Nos logements sont devenus des marchandises. Cette course aux profits empêche trop d’entre nous de se loger adéquatement. Augmenter l’offre ne suffit pas si les nouvelles unités glissent dans la spéculation. Ce documentaire met l’éclairage vers une solution incontournable: la démarchandisation. Pour regarder ici.

Dialogue difficile avec le gouvernement Legault sur la transition sociale et environnementale : 50 organisations appellent à manifester le 27 septembre.

« Si nous voulons réellement diminuer nos émissions de GES de façon significative, on ne peut pas miser seulement sur un projet de la filière batterie : il faut mettre en place plusieurs projets structurels et collectifs qui touchent à l’ensemble des sphères de la société. Il est grand temps de donner un coup de barre si on veut réduire l’impact négatif des changements climatiques. Les travailleuses et les travailleurs du Québec demandent formellement aux gouvernements du Québec et du Canada d’enfin mettre en place un plan clair et un financement suffisant pour s’assurer d’une vraie transition écologique et sociale qui ne laisse personne derrière. » affirment les organisations du secteur syndical. Suite ici.

Projet de loi 69: vers la fin du monopole d’Hydro-Québec sur la distribution d’électricité?

Le gouvernement de la CAQ a déposé aujourd’hui un projet de loi sur le cadre réglementaire entourant la production et la distribution d’énergie au Québec. Parmi les modifications législatives prévues, on retrouve la mise en place d’un modèle favorisant la production et la vente d’électricité par des producteurs privés. Que faut-il comprendre de cette plus grande place faite au privé et quels sont les objectifs poursuivis par la CAQ? Ce billet jette un éclairage sur cet aspect spécifique du projet de loi, dont les autres dimensions (politique tarifaire et industrielle, pouvoir et gouvernance, etc.) seront abordées dans des interventions futures de l’IRIS.  La suite ici.

La Route des concerts offre une abondance de concerts classiques cet été (La scena musicale)

Renouvelant son invitation au voyage, La Route des concerts convie les mélomanes curieux et les amoureux de balades à profiter de la riche programmation estivale de huit de ses diffuseurs. Entre juin et septembre, le Centre musical CAMMAC, l’Espace culturel Saint-Gilles, les Concerts aux Îles du Bic, l’Odyssée artistique, l’Espace culturel Cookshire-Eaton, le Festival Songe d’été en musique, les Concerts de la Chapelle de Saint-Camille et Musique de chambre à Sainte-Pétronille présentent une myriade d’artistes et d’ensembles classiques aux propositions variées, dans des lieux toujours enchanteurs. La suite ici.

Projet de loi 69: vers la fin du monopole d’Hydro-Québec sur la distribution d’électricité?

Le gouvernement de la CAQ a déposé aujourd’hui un projet de loi sur le cadre réglementaire entourant la production et la distribution d’énergie au Québec. Parmi les modifications législatives prévues, on retrouve la mise en place d’un modèle favorisant la production et la vente d’électricité par des producteurs privés. Que faut-il comprendre de cette plus grande place faite au privé et quels sont les objectifs poursuivis par la CAQ? Ce billet jette un éclairage sur cet aspect spécifique du projet de loi, dont les autres dimensions (politique tarifaire et industrielle, pouvoir et gouvernance, etc.) seront abordées dans des interventions futures de l’IRIS. La auite ici.