La Conquête de la Palestine : De Balfour à Gaza, une guerre de cent ans ( Rachad Antonius)

Ce livre n’est pas une histoire du conflit entre Israël et la Palestine. Il n’aborde qu’un seul aspect de ce conflit, qui est le plus central: l’histoire de la mainmise graduelle du mouvement sioniste sur la terre de Palestine depuis plus de cent ans. Tenir compte de cette vérité élémentaire permet de remettre les pendules à l’heure sur certains débats qui occupent l’espace public, surtout depuis la guerre de Gaza déclenchée en octobre 2023. Car le conflit israélo-palestinien n’a pas commencé avec l’attaque du Hamas du 7 octobre. Pour comprendre ce qui s’est passé ce jour-là, et ce qui a suivi, il faut prendre en considération tout ce qui a précédé cette date fatidique.. Rachad Antonius présente la conquête de la Palestine à partir de trois moments structurants: la Déclaration Balfour et le Mandat britannique (période 1917-1922), la création de l’État d’Israël (1947-1949) et les accords d’Oslo (1993-1995). Il aborde ensuite des questions délicates qui ont été exacerbées depuis la guerre de Gaza. L’opposition au projet sioniste est-elle une forme d’antisémitisme? Quelle est la place de la violence de part et d’autre dans le conflit? Pourquoi les divers plans de paix ont-ils échoué? Le droit international peut-il indiquer une voie à suivre pour une solution pacifique et équitable? Quelle est la responsabilité des pays occidentaux à l’égard de la situation au Proche-Orient?. La conquête de la Palestine nous permet de jeter un regard différent de celui véhiculé par les grands médias et les élites politiques occidentales. Seul un renversement de cette dynamique de conquête permettra d’en arriver à une solution durable et d’éviter des catastrophes encore plus coûteuses, tant pour les Palestiniens que pour les Israéliens..

Le confort et l’indifférence (Denys Arcand)

Un grand documentaire sur le Québec et un éditorial cinématographique virulent à l’occasion du référendum de mai 1980 sur la souveraineté-association. Couvrant les événements, le cinéaste sort la défaite référendaire du Parti québécois de son contexte local et la confronte au jugement de l’Histoire, en la soumettant au feu d’une critique acerbe sous la forme de citations extraites de l’œuvre de Nicolas Machiavel (magnifiquement interprété par Jean-Pierre Ronfard).

Contre la cage sociologique : un cinéma qui respire (Archives révolutionnaires)

Raphaël Simard, dans son article publié le 18 juin 2025 sur Archives Révolutionnaires, veut nous convaincre que le cinéma expérimental n’est qu’un jeu de salon petit-bourgeois, une machine à distinction sociale où une élite intellectuelle se pavane en snobant les goûts populaires. « Le cinéma expérimental ne peut que se définir par le sujet collectif qui l’a produit historiquement dans les conditions matérielles et les rapports sociaux où il se trouvait », assène-t-il. Armé d’une sociologie bourdieusienne taillée à la serpe, il réduit l’avant-garde à une posture de classe. Mais à force de tout ramener à des étiquettes sociales, Simard rate l’essentiel : l’art, c’est du vivant, du rugueux, une fracture qui cherche sa forme.

Comprendre l’économie (IRIS)

Au cours des quatre épisodes de Comprendre l’économie et la transformer, animés par Camille Legault Thuot, responsable des communications à l’IRIS et Julia Posca, chercheuse, aussi à l’IRIS, nous dressons un bilan des défis à venir alors que la droite s’installe au pouvoir partout en Occident, y compris au Québec et de vous partager à nouveau les différentes propositions que nous avons eues à travers les années et qui ont le potentiel de transformer la société au bénéfice du plus grand nombre.

El lado oscuro del corazón (Eliseo Subiela)

Un jeune poète gagne sa vie en vendant quelques idées à une agence de publicité. Quand il n’a plus un rond, il échange contre un repas des poèmes d’amour à un restaurateur. Un jour, il fait la connaissance d’Ana, une prostituée dont il s’éprend mais qui ne consent qu’à des rapports professionnels. Il accepte alors un contrat de publicité pour se payer durant trois jours entiers l’amour d’Ana.

Oikía. Regards croisés sur l’écologie et l’économie | L’Économiste qui murmurait à l’oreille des animaux (IRIS)


Oikía se propose d’explorer la frontière souvent ténue entre économie et écologie; une des nombreuses dimensions de la division culture-nature qui a façonné le développement de la pensée occidentale depuis l’Antiquité. Dans cette chronique, à travers le regard d’économistes, nous nous intéressons à l’animalité, une des lignes de tension où cette division s’exprime de manière particulièrement féconde, et ce jusqu’à nos jours.