Chaleur et quantité, que faire de l’eau

Lors de la participation à un congrès à Toulouse, j’ai discuté avec un spécialiste de la médecine chinoise, j’ai décidé d’écrire ce court article pour vous faire un résumé de notre discussion.

À quelle température devrions-nous boire l’eau?

Souvent des gens boivent l’eau du frigo, supposé rafraîchir, cette dernière a l’effet contraire. Pourquoi? Parce que tu envoies de l’eau à 7 degrés celcius, alors ton corps qui est entre 36,6 et 37 degrés réagit en tentant de se réchauffer, mais il y a pire. Que fait le corps lorsqu’il ingère du froid. Ton estomac travail deux fois plus forts pour digérer l’eau ingéré, car elle doit lutter contre la basse température. L’énergie ainsi mobilisée est une perte pour le reste du corps.

Alors la glace n’est pas bénéfique

Pire en en corps, la glace assèche, par conséquent, en la maintenant dans un verre d’eau, elle attire tous les minéraux vers elle. Ainsi, les premières gorgées sont vides et c’est pour ça que, si l’on boit tout le verre d’eau, c’est vers la fin que l’on a mal au ventre, car on se claque ces minéraux d’un shot.

Et la quantité d’eau

À tort, surtout en Amérique, on boit trop. Il faut écouter son corps et boire à la demande. Déjà, au-dessus de 1,5 litre, pas vrai que ton corps en a besoin, mais encore là, il s’agit d’une généralité, car dans les faits, quelqu’un qui mangera davantage de fruits et légumes aura besoin de moins d’eau, car les aliments qu’ils consomment en comporte. Ce qui est l’inverse pour celles et ceux qui consomment beaucoup d’aliments secs.

Alors, que devrions-nous faire?

Boire l’eau à la température de notre corps et si on a trop chaud, manger piquant ou mâcher de la menthe. Y’a certainement autre chose, à vous de chercher.

La valeur des contrats accordés à des firmes de génie explose à Montréal (Le Devoir)

La valeur des contrats accordés par la Ville de Montréal à des firmes de génie-conseil a explosé depuis l’année 2012. Les prix des services de génie-conseil ont même « renoué avec la dynamique de surenchère » dans l’industrie de la construction, qui avait été mise au jour il y a 10 ans par la commission Charbonneau, conclut une étude de l’Institut de recherche et d’informations socioéconomiques (IRIS).

Projet de loi no 101 : la mise en place d’un piège pour les victimes du travail (Presse-toi à gauche)

C’est ce matin à Québec que débutent les consultations sur le Projet de loi no 101 (PL101) à la Commission de l’économie et du travail. Malheureusement, les associations qui représentent les victimes d’accidents et de maladies du travail en sont exclues, bien que ce projet de loi risque de frapper de plein fouet les travailleuses et travailleurs victimes de lésions professionnelles.

SAAQclic: quand les méthodes du privé font défaut (IRIS)

Les révélations entendues cette semaine à la commission Gallant, qui se penche sur le virage numérique chaotique qu’a connu la Société de l’assurance automobile du Québec (SAAQ), donnent la mesure du scandale qui s’y est joué dans les dernières années. Le témoignage d’un ancien directeur de la vérification interne et de l’évaluation des programmes a mis en évidence que le déploiement de l’infrastructure SAAQclic avait suivi son cours malgré le fait que des drapeaux rouges avaient été levés à plusieurs moments avant l’inauguration de la plateforme en février 2023.

Au vu des nombreuses anomalies que révélaient leurs tests, d’autres employée·e·s de la société d’État avaient pour leur part averti que la plateforme n’était pas prête et conseillé à la SAAQ de repousser sa mise en œuvre. Ni la direction de la SAAQ ni le conseil d’administration ne semblent s’en être inquiétés, comme c’est le cas d’ailleurs pour les dépassements de coûts qui ont marqué le projet.

Le syndicat représentant les professionnel·le·s en informatique du gouvernement a de son côté appelé à réduire la dépendance de l’État québécois envers la sous-traitance, un des éléments qui, selon toute vraisemblance, a contribué à faire dérailler le projet. C’était d’ailleurs une des recommandations phares de la Commission Charbonneau.

Bien qu’on ne sache pas encore tout de cette affaire, on voit apparaître à travers l’aventure SAAQclic les limites de la gouvernance entrepreneuriale, qui s’est imposée comme mode de gestion des services et des organismes publics depuis les années 1980. Réputé être le « chien de garde » des organisations, un conseil d’administration peut obéir à des impératifs incompatibles avec l’intérêt de la population qu’il est censé servir. Quant aux entreprises externes, leur objectif premier demeure de générer des profits. À l’inverse, les travailleurs et les travailleuses sont plus susceptibles de s’identifier à la mission de leur organisation et chercher à en assurer la réalisation.

Certains souhaitent peut-être que ce fiasco emporte la Coalition avenir Québec, qui à un peu plus d’un an du déclenchement des prochaines élections provinciales, poursuit sa dégringolade dans les intentions de vote. Il faut surtout espérer que le gouvernement, peu importe les couleurs qu’il revêt, de même que les dirigeants actuels et futurs de la SAAQ comme ceux de tout organisme public, remettent en question une fois pour toutes leur foi aveugle dans les mécanismes du privé.

Parasite (Bong Joon Ho)

Toute la famille de Ki-taek est au chômage et s’intéresse fortement au train de vie de la richissime famille Park, jusqu’à ce qu’ils soient impliqués dans un incident inattendu.

Les damnés de la terre (Frantz Fanon)

«La violence qui a présidé à l’arrangement du monde colonial, qui a rythmé inlassablement la destruction des formes sociales indigènes, démoli sans restrictions les systèmes de références de l’économie, les modes d’apparence, d’habillement, sera revendiquée et assumée par le colonisé au moment où, décidant d’être l’histoire en actes, la masse colonisée s’engouffrera dans les villes interdites. Faire sauter le monde colonial est désormais une image d’action très claire, très compréhensible et pouvant être reprise par chacun des individus constituant le peuple colonisé.». Frantz Fanon .

PL106 – Les médecins de famille du Québec travaillent-ils suffisamment? (IRIS)

Un des éléments centraux du projet de loi 106 déposé récemment par le ministre de la Santé, Christian Dubé, est de lier une partie de la rémunération des médecins de famille à des indicateurs de performance. Selon le gouvernement, cette mesure est nécessaire parce qu’une trop grande proportion des omnipraticien·ne·s travaille à temps partiel et ne contribue pas suffisamment à résoudre les problèmes d’accès à la première ligne. Est-il vrai que les médecins de famille québécois·es ne travaillent pas assez? La solution aux problèmes d’accès se trouve-t-elle vraiment dans l’imposition de mesures de performance? Voici le deuxième d’une série d’articles visant à analyser différents enjeux liés à ce projet de loi.