La Route des concerts offre une abondance de concerts classiques cet été (La scena musicale)

Renouvelant son invitation au voyage, La Route des concerts convie les mélomanes curieux et les amoureux de balades à profiter de la riche programmation estivale de huit de ses diffuseurs. Entre juin et septembre, le Centre musical CAMMAC, l’Espace culturel Saint-Gilles, les Concerts aux Îles du Bic, l’Odyssée artistique, l’Espace culturel Cookshire-Eaton, le Festival Songe d’été en musique, les Concerts de la Chapelle de Saint-Camille et Musique de chambre à Sainte-Pétronille présentent une myriade d’artistes et d’ensembles classiques aux propositions variées, dans des lieux toujours enchanteurs. La suite ici.

Camarade, ferme ton poste et autres textes (Bernard Émond)

« Le Québec, mesdames et messieurs, a besoin de lecteurs, des gens qui ferment leur télé, leur radio, leur ordinateur, leur tablette, leur lecteur MP3, leur téléphone, leur montre intelligente (eh oui…), des gens qui décident courageusement de s’extraire de la cacophonie du monde contemporain, d’affronter la solitude, et de s’astreindre à la réflexion en ouvrant un livre. On dit souvent sans trop y penser que lire, c’est se réfugier hors du monde. Je pense exactement le contraire. Lire est un acte de liberté. Dans le silence, dans la solitude, nous allons librement à la rencontre d’une autre pensée, d’un autre regard sur le monde. » Bernard Émond est né à Montréal en 1951. Après des études en anthropologie et un mémoire de maîtrise sur le cinéma ethnographique, il travaille pendant les années 1980 dans le Grand Nord canadien comme formateur à la télévision inuit. Il vient à la fiction avec La femme qui boit (2001) puis 20h17, rue Darling (2003). Puis il entreprend une trilogie sur les vertus théologales. Ce seront La neuvaine (2005), Contre toute espérance (2007) et La donation (2009). Ses derniers films sont Tout ce que tu possèdes (2012) et Journal d’un vieil homme (2015).

https://www.leslibraires.ca/livres/camarade-ferme-ton-poste-et-autres-bernard-emond-9782895962502.html

Red Rocket (Sean Baker)

Mikey Saber revient dans sa ville natale du Texas après des années de carrière de pornstar à Los Angeles. Il n’y est pas vraiment le bienvenu… Sans argent, sans emploi, il doit retourner vivre chez son ex-femme et sa belle-mère… Pour payer son loyer, il reprend ses petites combines mais une rencontre va lui donner l’espoir d’un nouveau départ.

Projet de loi 69: vers la fin du monopole d’Hydro-Québec sur la distribution d’électricité?

Le gouvernement de la CAQ a déposé aujourd’hui un projet de loi sur le cadre réglementaire entourant la production et la distribution d’énergie au Québec. Parmi les modifications législatives prévues, on retrouve la mise en place d’un modèle favorisant la production et la vente d’électricité par des producteurs privés. Que faut-il comprendre de cette plus grande place faite au privé et quels sont les objectifs poursuivis par la CAQ? Ce billet jette un éclairage sur cet aspect spécifique du projet de loi, dont les autres dimensions (politique tarifaire et industrielle, pouvoir et gouvernance, etc.) seront abordées dans des interventions futures de l’IRIS. La auite ici.

La battaglia di Algeri (Gillo Pontecorvo)

En 1965, trois ans après l’indépendance de l’Algérie, le cinéaste italien Gillo Pontecorvo entreprend le tournage d’un film reconstituant la bataille d’Alger (1956/1957). Ce film en noir et blanc à l’esthétique inspirée des actualités fait l’effet d’une bombe et rafle en 1966 le Lion d’Or à Venise. Alors qu’en France le film sera interdit jusqu’en 1971, en Algérie, il devient mythique, programmé chaque année par la télévision pour la commémoration de l’indépendance. Gillo Pontecorvo s’était appuyé sur les souvenirs de Youcef Saadi, protagoniste des événements, qui joue dans le film son propre rôle. S’appuyant sur de très nombreux témoignages et des archives exceptionnelles, ce documentaire de Malek Bensmaïl se livre, soixante ans plus tard, à une enquête qui nous mène de la Casbah à Paris, de Rome aux États-Unis (Tënk).

L’Industrie du complotisme Réseaux sociaux, mensonges d’État et destruction du vivant (Matthieu Amiech)

“Dans la foulée du Cauchemar de don Quichotte et de La Liberté dans le coma, Matthieu Amiech poursuit l’exploration des ravages de la numérisation sur les sociétés humaines. Internet et les réseaux sociaux sont ainsi le terreau du phénomène complotiste. Mais celui-ci a également pour carburant le nihilisme des oligarchies, qui assument de plus en plus l’appauvrissement des populations et la destruction de la vie sur terre, pour maintenir le système économique en place.

Dans une ambiance de fin du monde, le complotisme ne peut que proliférer. Ce livre choisit d’affronter les questions qu’il soulève (tantôt absurdes, tantôt légitimes), en les réinscrivant dans une perspective politique.”

https://raffin.leslibraires.ca/livres/l-industrie-du-complotisme-reseaux-sociaux-matthieu-amiech-9791095432364.html

L’Écoblanchiment : comprendre, identifier et lutter contre un fléau (Presse-toi à gauche)

À mesure que l’urgence climatique se fait sentir, il devient essentiel de distinguer les véritables efforts environnementaux des tactiques de marketing trompeuses utilisées par les entreprises pour se donner une image « verte ». Ce phénomène, connu sous le nom d’écoblanchiment, est particulièrement répandu dans l’industrie des combustibles fossiles, notamment chez les entreprises gazières. La suite ici.